mercredi 2 novembre 2011

Livre : Vierge à trente ans

Vierge à trente ans est le premier roman de Florence Lhote âgée de 22 ans. C'est en quelque sorte les mémoires d'une vieille fille de trente ans face à sa solitude et son mal d'amour.





Résumé de l'éditeur :
Florence Givere-Thoel, professeur de français, supporte de plus en plus mal son célibat. Ironie du sort, la jeune femme, qui prépare une thèse sur l’œuvre de la très libre George Sand, semble, malgré tous ses efforts pour aller vers les autres, vouée à demeurer « vierge » à trente ans. Ne va-t-elle pas, pour conjurer cette situation d'échec, jusqu'à participer à une soirée speed dating dans l'espoir secret de rencontrer enfin un compagnon avec lequel il lui serait permis de partager une passion authentique ? En vain. Son mal d'amour, vécu comme une terrible frustration, est tenace. Et il lui faut en plus supporter en maintes occasions les sous-entendus perfides et les réflexions curieuses de sa famille et de ses amies. Florence tente pourtant d'échapper à son destin. Y parviendra-t-elle ?

Extrait du livre :
"Je n'ai pas choisi d'être seule, abstinente non plus. Les choses se sont imposées d'elles-mêmes... enfin si on veut... Je n'ai pas choisi d'être vierge à presque trente ans... non plus. Ça fait sourire, hein ? Je me fous des qu'en-dira-t-on. L'échec de ma vie sentimentale n'est pas de mon fait, n'est pas à imputer à une supposée laideur ou encore à une erreur de parcours. Moi, dans la vie, j'ai toujours fait ce qu'on m'a dit. J'ai tout «réussi», alors je ne m'explique pas... comment dit-on qu'on n'a pas d'amis, que vos parents sont vos uniques compagnons, votre seule bouée de sauvetage ? Vous vous y accrochiez, petite, vous vous blottissiez en leur sein, en leur antre fécond de protection, et vous leur êtes encore plus présente, indispensable, vos trente années grisonnantes passées. Comment exprimer l'incongruité de la situation ? Est-ce que vous emmerdez votre monde, pour parler vrai donc trivialement, dès que vous évoquez le sujet ? Cette conversation ne se lie que de vous à moi par un doux intermède différé d'écriture. Elle ne se crie pas, ne se chuchote pas plus et se « dit » encore moins. Aucun homme ne s'est repu de mon corps, ne l'a fouillé, ni même ne l'a cher­ché. Pas même embrassé ou ne s'en est approché. J'en tire une certaine fierté, moi au moins on ne m'aura pas eue... Pas comme toutes ces petites traînées de bas étage qui courent les rues."

Interview de l'auteur :

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