George Brassens est mort il y a 30 ans, mais ses chansons, elles sont encore bien vivantes et pour tous les amateurs et amatrices du chanteur cette intégrale intitulée Le temps ne fait rien à l'affaire est un superbe cadeau.
Le coffret contient 330 titres masterisés en haute définition, un book avec 19 CDS et reproductions des pochettes originales, un portfolio avec affiche, photos, tickets de concert de l'époque et un livre de 60 pages avec biographie et discographie détaillée.
Ecoutez quelques chansons de Brassens sur Deezer :
Paroles de la chanson Le temps ne fait rien à l'affaire :
(George Brassens avait alors 40 ans)
Quand ils sont tout neufs
Qu'ils sortent de l'œuf
Du cocon
Tous les jeunes blancs-becs
Prennent les vieux mecs
Pour des cons
Quand ils sont d'venus
Des têtes chenues
Des grisons
Tous les vieux fourneaux
Prennent les jeunots
Pour des cons
Moi, qui balance entre deux âges
J'leur adresse à tous un message
Refrain :
Le temps ne fait rien à l'affaire
Quand on est con, on est con
Qu'on ait vingt ans, qu'on soit grand-père
Quand on est con, on est con
Entre vous, plus de controverses
Cons caducs ou cons débutants
Petits cons d'la dernière averse
Vieux cons des neiges d'antan
Vous, les cons naissants
Les cons innocents
Les jeun's cons
Qui n'le niez pas
Prenez les papas
Pour des cons
Vous, les cons âgés
Les cons usagés
Les vieux cons
Qui, confessez-le
Prenez les p'tits bleus
Pour des cons
Méditez l'impartial message
D'un type qui balance entre deux âges
Refrain
Georges Brassens
Paroles de la chanson Le temps passé :
Dans les comptes d'apothicaire,
Vingt ans, c'est une somme de bonheur.
Mes vingt ans sont morts à la guerre,
De l'autre côté du champ d'honneur.
Si je connus un temps de chien, certes,
C'est bien le temps de mes vingt ans!
Cependant, je pleure sa perte,
Il est mort, c'était le bon temps !
Refrain :
Il est toujours joli, le temps passé.
Une fois qu'ils ont cassé leur pipe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés:
Les morts sont tous des braves types.
Dans ta petite mémoire de lièvre,
Bécassine, il t'est souvenu
De notre amour du coin des lèvres,
Amour nul et non avenu,
Amour d'un sou qui n'allait, certes,
Guère plus loin que le bout de son lit.
Cependant, nous pleurons sa perte,
Il est mort, il est embelli !
J'ai mis ma tenue la plus sombre
Et mon masque d'enterrement,
Pour conduire au royaume des ombres
Un paquet de vieux ossements.
La terre n'a jamais produit, certes,
De canaille plus consommée.
Cependant, nous pleurons sa perte,
Elle est morte, elle est embaumée !
Vingt ans, c'est une somme de bonheur.
Mes vingt ans sont morts à la guerre,
De l'autre côté du champ d'honneur.
Si je connus un temps de chien, certes,
C'est bien le temps de mes vingt ans!
Cependant, je pleure sa perte,
Il est mort, c'était le bon temps !
Refrain :
Il est toujours joli, le temps passé.
Une fois qu'ils ont cassé leur pipe,
On pardonne à tous ceux qui nous ont offensés:
Les morts sont tous des braves types.
Dans ta petite mémoire de lièvre,
Bécassine, il t'est souvenu
De notre amour du coin des lèvres,
Amour nul et non avenu,
Amour d'un sou qui n'allait, certes,
Guère plus loin que le bout de son lit.
Cependant, nous pleurons sa perte,
Il est mort, il est embelli !
J'ai mis ma tenue la plus sombre
Et mon masque d'enterrement,
Pour conduire au royaume des ombres
Un paquet de vieux ossements.
La terre n'a jamais produit, certes,
De canaille plus consommée.
Cependant, nous pleurons sa perte,
Elle est morte, elle est embaumée !
Georges Brassens
Paroles de la chanson Boulevard Du Temps Qui Passe :
A peine sortis du berceau,
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe,
En scandant notre " Ça ira "
Contre les vieux, les mous, les gras,
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c'était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joie,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.
Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt-neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu'ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête!
Nous n'avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous
Et leurs dieux, cul par-dessus tête.
Quand sonna le " cessez-le-feu "
L'un de nous perdait ses cheveux
Et l'autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain
Que l'été de la Saint-Martin
N'est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa,
Car, braillant contre les ancêtres,
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux, ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c'était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe.
Nous sommes allés faire un saut
Au boulevard du temps qui passe,
En scandant notre " Ça ira "
Contre les vieux, les mous, les gras,
Confinés dans leurs idées basses.
On nous a vus, c'était hier,
Qui descendions, jeunes et fiers,
Dans une folle sarabande,
En allumant des feux de joie,
En alarmant les gros bourgeois,
En piétinant leurs plates-bandes.
Jurant de tout remettre à neuf,
De refaire quatre-vingt-neuf,
De reprendre un peu la Bastille,
Nous avons embrassé, goulus,
Leurs femmes qu'ils ne touchaient plus,
Nous avons fécondé leurs filles.
Dans la mare de leurs canards
Nous avons lancé, goguenards,
Force pavés, quelle tempête!
Nous n'avons rien laissé debout,
Flanquant leurs credos, leurs tabous
Et leurs dieux, cul par-dessus tête.
Quand sonna le " cessez-le-feu "
L'un de nous perdait ses cheveux
Et l'autre avait les tempes grises.
Nous avons constaté soudain
Que l'été de la Saint-Martin
N'est pas loin du temps des cerises.
Alors, ralentissant le pas,
On fit la route à la papa,
Car, braillant contre les ancêtres,
La troupe fraîche des cadets
Au carrefour nous attendait
Pour nous envoyer à Bicêtre.
Tous ces gâteux, ces avachis,
Ces pauvres sépulcres blanchis
Chancelant dans leur carapace,
On les a vus, c'était hier,
Qui descendaient jeunes et fiers,
Le boulevard du temps qui passe.
Georges Brassens
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire